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Lors du chauffage d’espaces froids, l’humidité a tendance à se condenser sur les fenêtres, les structures métalliques ou d’autres structures dans l’espace chauffé.

D’où vient cette humidité ?

En règle générale, l’air contient de l’humidité sous forme de vapeur d’eau : plus l’air est chaud, plus il est humide. L’air froid ne peut pas retenir autant d’humidité que l’air chaud.

L’air qui contient de la vapeur d’eau se réchauffe plus rapidement que les structures solides. L’air plus chaud recueille plus de vapeur d’eau, mais les structures solides dans l’espace chauffé restent froides. L’air à proximité des structures se refroidit, et la quantité de vapeur d’eau dans l’air dépasse 100 % d’humidité relative.

Lorsque l’humidité relative de l’air dépasse 100 %, la vapeur d’eau contenue dans l’air commence à se condenser en gouttelettes visibles notamment sur les fenêtres et les surfaces métalliques de l’espace chauffé. Vous pouvez également assister aux mêmes phénomènes en buvant une pinte de bière glacée sur une terrasse en été.

Deux unités de mesure de l’humidité

La quantité de vapeur d’eau dans l’air, ou humidité, est décrite par deux concepts différents. L’un exprime la quantité d’eau dans la vapeur d’eau présente dans un mètre cube d’air. C’est ce qu’on appelle l’humidité absolue. L’autre, l’humidité relative, exprime le pourcentage de vapeur d’eau contenu dans l’air.

L’humidité relative peut varier de l’air totalement sec (0 %) à l’air saturé (100 %) qui contient la quantité maximale de vapeur d’eau possible.

Les chauffages au pétrole produisent du dioxyde de carbone et de la vapeur d’eau 

Les chauffages à infrarouge Airrex brûlent le diesel ou le combustible de manière extrêmement efficace, en utilisant presque 100 % de l’énergie contenue dans le combustible pour le chauffage de l’espace. Concrètement, cela signifie que la totalité des 10 kW d’énergie (thermique) contenue dans un litre de combustible est utilisée.

Une capacité de chauffage de 10 kW est suffisante pour augmenter de manière significative la température intérieure dans la plupart des espaces chauffés. Une fois que la température de travail souhaitée est atteinte, le thermostat de l’appareil de chauffage Airrex intervient pour contrôler le chauffage, réduisant ainsi la consommation de combustible et les émissions.

Un litre de combustible ou de gazole brûlé génère 2,7 kg de dioxyde de carbone et 560 grammes d’eau.

Le chauffage assèche l’air

La capacité de l’air à contenir de la vapeur d’eau est presque directement proportionnelle à la température de l’air. Plus l’air est froid, plus la quantité de vapeur d’eau qu’il peut contenir est faible.

Cela explique pourquoi le chauffage est le moyen le plus efficace d’assécher les espaces. Même dans ce cas, la formation ou l’entrée d’humidité provenant de l’extérieur de l’espace chauffé doit être évitée.

Si l’humidité relative dans un grand bâtiment est de 40 % à 0 degré Celsius, chaque mètre cube d’air dans cet espace contient 1,9 gramme de vapeur d’eau (eau).

Si l’on empêche l’humidité supplémentaire de pénétrer dans l’espace, l’augmentation de la température de l’espace de zéro à +20 degrés Celsius réduit l’humidité relative à cinq (5) pour cent. 

L’air se réchauffe rapidement

La capacité thermique moyenne de l’air est de 1,01 kJ/kg/°C, sur la base de laquelle il est possible de calculer la puissance nécessaire pour le chauffer. Pour augmenter la température d’un mètre cube d’air d’un degré, il faut environ 0,00035 kWh de puissance de chauffage.

Si l’espace chauffé fait, par exemple, 300 m3, l’énergie nécessaire pour chauffer l’air qu’il contient de zéro à +20 degrés n’est que de 2,1 kWh.

En réalité, cependant, le chiffre ci-dessus n’est pas suffisant en raison de l’effet important des structures et des objets présents dans l’espace chauffé sur la puissance de chauffage requise, sans parler des éventuelles pertes de chaleur dues aux fuites de la structure et à la ventilation de l’espace concerné.

L’humidité créée par un chauffage au pétrole ne présente aucun risque

La réalité est la suivante : pour chauffer un espace de 300 mètres cubes de zéro à +20 degrés, il faut environ 10 kWh d’énergie, ou un litre de pétrole, au maximum.

Cela se traduit par 560 grammes de vapeur d’eau qui sont mélangés à 300 mètres cubes d’air. La quantité d’eau dans chaque mètre cube d’air est donc augmentée d’environ 1,9 gramme.

Si la quantité initiale de vapeur d’eau par mètre cube d’air dans l’espace chauffé était de 1,9 gramme, le chiffre après le chauffage serait d’environ 3,8 grammes.

À +20 degrés Celsius, cela se traduit par une humidité relative d’environ 30 %, ce qui n’entraîne aucun risque de dégâts dus à l’humidité sur quelque structure que ce soit.

Avantages uniques des chauffages à infrarouge Airrex au pétrole

Les chauffages à rayonnement ne chauffent pas l’air en tant que tel, mais les objets qui se trouvent sur la trajectoire des ondes infrarouges. Ainsi, les structures et les objets se trouvant dans l’espace chauffé se réchauffent plus rapidement que l’air. Cela empêche efficacement la condensation de l’humidité de l’air sur les surfaces, minimisant ainsi le risque de dommages dus à l’humidité.

Le combustible est un autre facteur qui réduit le risque d’humidité. De nombreux chauffages à infrarouge utilisent du gaz de pétrole liquéfié, ou GPL, qui, lorsqu’il est brûlé, produit du dioxyde de carbone et de l’eau. Il s’agit donc d’un combustible très propre.

Les chauffages Airrex sont en pratique tout aussi propres, mais ils produisent beaucoup moins d’eau que les chauffages GPL.

Un (1) kg de GPL produit environ 12,8 kWh d’énergie lorsqu’il est brûlé. Parallèlement, 2,99 kg de dioxyde de carbone et 1,63 kg (1 630 grammes) de vapeur d’eau sont produits.

Avec le gazole, la quantité de vapeur d’eau produite pour obtenir une puissance calorifique équivalente est d’environ 720 grammes, soit moins de la moitié que celle produite avec le GPL.

Il s’agit d’une différence importante, du moins pour quiconque souhaite minimiser le risque de dommages dus à l’humidité.

La chaleur infrarouge assèche les structures

Comme décrit ci-dessus, le chauffage à infrarouge augmente la température des structures et des objets dans l’espace chauffé plutôt que celle de l’air. Cela permet d’éviter la condensation de l’humidité sur les surfaces des structures.

Les chauffages à infrarouge peuvent également être utilisés pour éliminer l’humidité dans des processus tels que l’assèchement des dégâts causés par l’humidité sur les structures en béton, par exemple.

S’il y a de l’humidité dans les structures de l’espace chauffé depuis la construction ou pour une autre raison, les chauffages à infrarouge peuvent être utilisés pour assécher les structures. L’humidité qui s’évapore des structures se transforme en vapeur d’eau mélangée à l’air, ce qui peut augmenter considérablement l’humidité relative de l’air dans l’espace chauffé.

S’il y a beaucoup d’humidité dans les structures et qu’il n’y a pas de ventilation hors de l’espace chauffé, l’humidité relative peut augmenter jusqu’à environ 100 %. À ce stade, la condensation se produit sur les surfaces plus froides, généralement sur les fenêtres et les structures métalliques.

Les chauffages à infrarouge Airrex peuvent donc également être utilisés pour assécher les structures. Un réchauffement approprié à l’aide d’un chauffage à infrarouge dans un bâtiment récemment construit ou ayant subi des dégâts dus à l’humidité, combiné à une ventilation aussi efficace que possible, permettra d’assécher toute humidité résiduelle de la construction en quelques jours seulement.